Emmanuel Macron retrouve son pouvoir de dissolution et tente d’éviter la disparition

PORTRAITS - Réunis en sommet par Emmanuel Macron depuis mercredi, le député indépendantiste, fils de Jean-Marie Tjibaou, et le président LR du gouvernement local sont devenus deux hommes forts de l’archipel, qu’ils tentent de rebâtir après les violences du printemps 2024.

Les observateurs les plus avisés considèrent, à juste titre, qu’il ne peut plus rien sortir de bon de cette Assemblée. Le problème est qu’en élire une autre pourrait aboutir au même résultat.

ENTRETIEN - Alors qu’Emmanuel Macron retrouve ce mardi 8 juillet son pouvoir de dissoudre l’Assemblée, le président délégué du groupe RN demande un retour aux urnes. Il appelle aussi au changement du mode de scrutin, plaidant pour une proportionnelle intégrale.

CONTRE-POINT - Dans cette hypothèse qui ne permettrait toujours pas à un gouvernement d’agir, il serait difficile que la pression ne se concentre pas sur l’auteur d’une double faute.

CHRONIQUE - La France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne seront au cœur des conversations politiques que le président français aura avec le premier ministre britannique, à l’occasion d’une visite d’État à Londres du 8 au 10 juillet.

DÉCRYPTAGE - À la sortie d’un Conseil de défense tenu ce lundi à l’Élysée, le chef de l’État a détaillé une batterie de mesures pour combattre la confrérie qui veut instaurer un État islamique.

Alors que l’écrivain n’a pas reçu la grâce présidentielle d’Abdelmadjid Tebboune, la crise s’enlise entre Paris et Alger.

CONTRE-POINT - Après Giscard, Sarkozy et Hollande, Emmanuel Macron éprouve par anticipation l’angoisse des anciens présidents qui, faute de perspectives grisantes, ne renoncent pas à retrouver la fonction suprême.

DÉCRYPTAGE - Depuis 2017, le chef de l’État a tenté par un travail mémoriel soutenu d’établir une relation apaisée avec Alger. Une stratégie conciliante qui n’a pas porté ses fruits et qui alimente les critiques des tenants du rapport de force.

DÉCRYPTAGE - Alors que l’écrivain emprisonné n’a pas été gracié par le président algérien, la stratégie diplomatique choisie par l’Élysée et le Quai d’Orsay suscite l’ire de ceux qui voudraient engager un véritable bras de fer avec Alger.