PSG : «Safonov a permis de générer une certaine supériorité, il a été très bon», analyse Luis Enrique

Le match : «Je retiens que ça a été un match très complet de notre part contre un adversaire agressif, qui a osé et qui nous a rendu les choses difficiles en nous empêchant de jouer à notre rythme habituel. Mais on a eu beaucoup d'occasions dès le début de la rencontre, on aurait mérité de marquer plus de buts. C'est une victoire méritée, pour laquelle il a fallu beaucoup lutter. Ce sont trois points de plus pour nous.»

La titularisation de Matfey Safonov : «Je savais qu'on aurait beaucoup de difficulté en raison du pressing de Lens, un pressing très haut, le seul joueur libre dans ce cas, c'est le gardien. J'ai une obsession : que tous les joueurs puissent jouer. Je veux qu'il y ait Safonov autant préparé que Gigio (Donnarumma) ou Arnau (Tenas) pour jouer à tout moment. C'est le cas pour les gardiens mais aussi pour tous les autres postes. Je travaille à cela au quotidien. Parfois j'y arrive, parfois non. Mais j'aime cela, j'aime voir les joueurs prêts. Et je crois que Safonov a permis de générer une certaine supériorité, il a été très bon. Ce n'était pas simple pour lui mais je suis très content de sa performance. 12 passes ratées par le portier russe ? La supériorité est générée quand un adversaire impose une grosse pression dans la moitié de terrain adverse. Mais l'adversaire doit attaquer le gardien et ça permet de laisser un joueur libre sur le terrain. La majeure partie du temps, on a trouvé des solutions et ça s'est transformé en occasion de but. Safonov n'a commis aucune erreur. Parfois, c'est un peu plus précis, savoir si l'attaquant reçoit ou non le ballon n'a pas trop d'importance. Mais Safonov est un joueur très complet et je crois qu'on a fait un très bon match dans ces situations de jeu difficiles. Un meilleur jeu au pied que Donnarumma ? Je n'ai pas dit ça.»

Fabian Ruiz : «Mes cinq milieux de terrain ont tous un très haut niveau (Vitinha, Neves, Zaïre-Emery, Mayulu et Ruiz, NDLR). Fabian est un joueur reconnu, international espagnol, champion d'Europe. Il a une capacité à faire des choses que les supporters et les journalistes ne voient pas. Il est très intelligent pour jouer en fonction du positionnement de ses partenaires. Aujourd'hui, comme tout le monde, il a eu un match très difficile car il n'y avait pas de temps pour réfléchir mais je suis très content de la performance de tous mes milieux, Joao, Vitinha, Fabian, Warren qui est entré en cours de jeu. Vous n'avez pas vu Senny aujourd'hui. Mais encore une fois, je suis très content de la performance de ceux qui ont joué.»

Sur le départ de son adjoint Aitor Unzué : «Rien de spécial à vous dire. Dans le football, chacun fait son chemin, c'est pareil pour les joueurs, le staff technique, il y a des décisions que je prends en tant responsable majeur de mon équipe. Je remercie Aitor de ces quatre ans passés ensemble. Je lui souhaite le meilleur.»

La charnière Marquinhos/Pacho : «On a trouvé avec Pacho un défenseur central de très haut niveau. Il est très jeune (23 ans). Mais il est parfait pour notre idée de jeu, avec un pressing haut, cette idée d'avoir de l'espace dans notre dos. C'est un joueur très puissant, fort dans les duels mais qui ne fait pas de faute, il ne prend pas de carton, et il trouve toujours les espaces quand il a le ballon. Il a aussi une marge de progression. Son adaptation est bien plus rapide que ce qu'on attendait de lui...»

Je suis un entraîneur disposé à changer d'avis à tout moment.

Luis Enrique

Randal Kolo Muani scotché sur le banc lors des deux derniers matchs : «Je compte sur tous mes joueurs. C'est mon idée. Je suis un entraîneur disposé à changer d'avis à tout moment. Et ce en fonction de ce que je vois. Mais encore une fois je compte sur tous mes joueurs, c'est mon travail en tant qu'entraîneur. Je n'ai aucune plainte à exprimer contre l'un d'entre eux.»

Le PSG dominateur en Ligue 1 : «Je ne lis pas la presse, mais depuis le début de saison, il y avait une rumeur qui disait qu'on n'était pas l'équipe la plus forte ou différentes autres choses. Mais rien de tout cela ne se réalise. Il faut rester concentré et continuer sur la même ligne après ces dix journées, on est leaders avec six points d'avance sur le deuxième (Monaco). Il faut garder cette intention d'être toujours au plus haut niveau de compétition et une marge de progression. Mais je pense que les commentaires qui étaient faits en début de saison ne se concrétisent pas dans les faits. Souvent, il y avait des idées contre le PSG, mais on est là pour nier tout cela.»

Propos recueillis en conférence de presse