Aux prud’hommes, deux valises de preuves pour que Manomano reconnaisse ses « Manoadvisers » comme salariés

Quinze « Manoadvisers », les conseillers en bricolage du site d’e-commerce spécialisé Manomano, demandaient, aux prud’hommes de Paris, ce lundi 16 décembre, la reconnaissance de leur statut de salarié. En tout cas au moment où ils y travaillaient, puisqu’ils ont tous été mis à la porte en cours de procédure. « Ce sont seulement les premiers », assure leur avocat Kevin Mention. Une cinquantaine d’autres veulent s’y joindre, ce qui met à mal l’un des arguments de la défense, qui pointe que l’écrasante majorité de leurs conseillers – ils étaient 300 au pic d’activité – restaient satisfaits du statut d’autoentrepreneur.

À l’inverse des procédures en requalification pour des travailleurs Uber ou Deliveroo, où les plateformes font bien attention à laisser le moins de traces écrites possible, les dossiers Manomano s’illustrent par

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