Le candidat a bénéficié du retrait de tous les opposants au Rassemblement national. Les deux tours du scrutin ont été marqués par une forte abstention.
EXCLUSIF - Malgré le vote de la motion de censure, si la présidentielle avait lieu demain, Marine Le Pen verrait son score du premier tour progresser encore et l’écart se creuser face à ses adversaires Édouard Philippe ou Gabriel Attal. La gauche serait toujours absente du second tour.
DÉCRYPTAGE - Faut-il une présidentielle anticipée ? Après l’échec des législatives et avant une éventuelle condamnation de leur championne, la question divise les cadres RN.
CONTRE-POINT - Conscient de n’avoir pas réussi à faire adopter ses budgets, Michel Barnier aimerait qu’on lui donne acte d’avoir au moins remis en route un État qui est resté à l’arrêt de trop longs mois.
ENTRETIEN - Pour la politologue, le personnel politique n’est pas seul responsable de l’instabilité actuelle. Les affrontements témoignent de «fractures très profondes dans le pays».
CONTRE-POINT - Emmanuel Macron souhaite rencontrer l’ensemble des forces politiques, hors Rassemblement national, pour trouver quelques points d’accord. Exactement ce qu’il leur avait demandé en juillet.
CONTRE-POINT - Comme au mikado, bouger un petit paramètre peut faire écrouler l’ensemble. L’accouchement du prochain gouvernement se fera forcément dans la douleur.
ENTRETIEN EXCLUSIF - La chef de file des députés RN, qui assume sa stratégie, presse Emmanuel Macron de nommer «rapidement» un premier ministre et rappelle ses lignes rouges au futur gouvernement.
En choisissant de censurer le gouvernement Barnier et de s’allier à la gauche, la décision du Rassemblement nationale apparaît dérisoire au regard du risque de voir une crise politique et financière s’installer.
Contrairement à Jean-Luc Mélenchon et à la France insoumise, Marine Le Pen n’entend pas demander la démission d’Emmanuel Macron. Mais, selon elle, «il est le grand responsable de la situation actuelle».