Dans les entrailles du monde au Louvre-Lens

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De gauche à droite: sculpture représentant Ah Puch, dieu de la mort, Mexique, 800-1000. La sibylle d’Érythrée, marbre sculpté en 1759 par Jean-Jacques Caffieri. Portrait en pied de Satan, aquarelle, William Blake (1808). Patrick Gries/Bruno Descoings / ©Victoria & Albert Museum, Lond / de Bay, Philip

CRITIQUE - De l’Enfer de Dante à la vie dans le métro, le musée propose une exposition foisonnante sur les mythes et réalités des univers souterrains.

La principale œuvre qui explique pourquoi le Louvre-Lens a choisi le thème des mondes souterrains est à l’extérieur du musée. Au centre d’un bosquet, à quelques mètres du bâtiment, une plaque de fonte ouvre sur le puits n° 9, dernier accès à l’ancienne mine. «C’est par là que l’on inspecte le site régulièrement, notamment pour en mesurer la chaleur et les gaz», explique Annabelle Ténèze, la nouvelle directrice qui n’est pas encore descendue dans ce carreau. Elle a préféré se concentrer dès son arrivée sur le montage du parcours en surface.

Plus de 200 peintures, sculptures, objets d’art, installations contemporaines, livres, films, documents et architectures de toutes époques y dialoguent - illustrant aussi l’encyclopédie des mondes souterrains (Hazan, 2008), de Jean-Jacques Terrin, professeur émérite des écoles d’architecture - se trouvent réunis et permettent de comparer les différents cycles de vie et de mort des civilisations.

Annabelle Ténèze rappelle toutefois, avant de jouer pour…

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