La principale œuvre qui explique pourquoi le Louvre-Lens a choisi le thème des mondes souterrains est à l’extérieur du musée. Au centre d’un bosquet, à quelques mètres du bâtiment, une plaque de fonte ouvre sur le puits n° 9, dernier accès à l’ancienne mine. «C’est par là que l’on inspecte le site régulièrement, notamment pour en mesurer la chaleur et les gaz», explique Annabelle Ténèze, la nouvelle directrice qui n’est pas encore descendue dans ce carreau. Elle a préféré se concentrer dès son arrivée sur le montage du parcours en surface.
Plus de 200 peintures, sculptures, objets d’art, installations contemporaines, livres, films, documents et architectures de toutes époques y dialoguent - illustrant aussi l’encyclopédie des mondes souterrains (Hazan, 2008), de Jean-Jacques Terrin, professeur émérite des écoles d’architecture - se trouvent réunis et permettent de comparer les différents cycles de vie et de mort des civilisations.
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Annabelle Ténèze rappelle toutefois, avant de jouer pour…