La campagne insurrectionnelle de Donald Trump pour reconquérir la Maison-Blanche

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Donald Trump, lors de la soirée organisée dans sa propriété de Mar-a-Lago, à Palm Beach (Floride), mardi, en attendant les résultats du «super-mardi». Marco Bello/REUTERS

DÉCRYPTAGE - La rhétorique de l’ex-président, qui a remporté une large victoire lors du «super-mardi», est plus sombre et apocalyptique que jamais.

Correspondant à Washington

Le «super-mardi» est venu le confirmer: Joe Biden et Donald Trump seront de nouveau face à face en novembre prochain pour l’élection présidentielle américaine. Dans seize États qui votaient simultanément dans des primaires ou des caucus pendant la journée de mardi, les électeurs se sont ralliés aux deux figures de leur parti respectif. La dernière candidate républicaine, Nikki Haley, suspend sa campagne.

Du côté démocrate, Joe Biden a remporté tous les scrutins, comme pratiquement chaque président sortant, à l’exception anecdotique du minuscule territoire des Samoa. Mais cette victoire est plus marquée par la résignation que par l’enthousiasme. Les démocrates qui s’inquiètent de son âge et de ses capacités à faire de nouveau campagne, avant d’occuper pendant quatre années supplémentaires la fonction présidentielle, n’ont pas d’alternative à sa candidature. Et une proportion importante de bulletins blancs dans le Minnesota indique qu’une partie de son électorat ne…

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