Coupe de France : Nice et Monaco assurent, Nantes à la trappe... Ce qu'il faut retenir des 16es de finale de samedi

La magie de la Coupe, mais à petite dose. Au lendemain de la qualification de l'Olympique lyonnais face à Bergerac, six rencontres étaient programmées en lever de rideau de l'une des affiches de ces seizièmes de finale de Coupe de France entre l'US Orléans et le Paris Saint-Germain, samedi 20 janvier. Comme lors du tour précédent, les équipes de Ligue 1 ont presque toutes tenu leur rang. 

Contrat rempli pour Nice et Monaco

En déplacement chez deux formations de Ligue 2, les clubs de la Côte d'Azur ont livré de sérieuses prestations. Les Aiglons ont fait le travail face à Bordeaux (3-2) avec une victoire acquise grâce à une réalisation d'Evann Guessan et un doublé de Morgan Sanson. Si le deuxième but girondin signé Gaëtan Weissbeck a relancé les espoirs girondins à un quart d'heure de la fin, Nice mérite sa qualification après avoir aussi touché deux fois les montants.

De son côté, Monaco s'en est remis à un homme pour prendre sa revanche face à Rodez (3-1), son fossoyeur de la saison passée. D'abord buteur sur pénalty, Wissam Ben Yedder a redonné l'avantage aux siens après l'égalisation ruthénoise, pour s'offrir ensuite un coup du chapeau à la réception d'un centre du jeune Kassoum Ouattara. L'occasion de rendre hommage à Azzedine Meguellatti, l'entraîneur qui l’avait repéré au Futsal et lancé en CFA, décédé cette semaine.

Sortie de route pour Nantes

Le finaliste de l'an passé déjà à la trappe. Malgré le soutien de La Beaujoire, les Canaris sont tombés sur un os face à Laval (0-1). Un but a suffi à d'opportunistes Tango pour jouer un mauvais tour au FC Nantes. Une réalisation signée Malik Tchokounté, de la tête, à la réception d'un centre du co-meilleur passeur de Ligue 2, Thibaut Vargas. Les hommes de Jocelyn Gourvennec n'ont toutefois pas été vernis au cours d'une action litigieuse. L'attaquant canari Matthis Abline a réclamé une faute dans la surface, après un contact avec le gardien adverse, Maxime Hautbois, solide par ailleurs durant la partie.

Après Lorient, battu par Sochaux en 32es de finale, Nantes est seulement la deuxième formation de l'élite à être éliminée par une équipe d'une division inférieure. Le Stade lavallois n'est pas le seul club de deuxième division qualifié puisque Valenciennes a disposé du Paris FC dans le Nord (3-1) et rallie les huitièmes de finale pour la première fois depuis 2012.

Le petit poucet se nomme Le Puy Foot

La performance de la journée est à mettre au crédit du Puy. Pensionnaires de National 2, les Auvergnats ont éliminé Dunkerque sans jamais vraiment trembler (2-1). Issiaka Karamoko a ouvert le score, avant de doubler la mise en renard des surfaces pour reprendre un pénalty envoyé sur le poteau par l'un de ses coéquipiers. Dans la zone rouge en Ligue 2, les Dunkerquois se sont encore compliqué la tâche lorsque Aïman Maurer a été exclu à l'heure de jeu.

Egalement pensionnaire du quatrième échelon national, Trélissac aurait pu disputer le titre de Petit Poucet des huitièmes de finale au Puy s'ils avaient tenu face à Brest. Mais ils ont été renversés par les Bretons malgré l'ouverture du score à la 75e minute (1-2).