Agnès Verdier-Molinié: «La France doit s’opposer aux objectifs délirants de Bruxelles en matière d’énergies renouvelables»

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Agnès Verdier-Molinié. Fabien CLAIREFOND / LE FIGARO

TRIBUNE - L’objectif fixé par la Commission européenne d’atteindre 44 % d’énergies renouvelables d’ici à 2030 apparaît irréaliste et éloigné de nos intérêts économiques et écologiques, analyse la directrice de l’iFrap. Elle préconise que l’électricité nucléaire soit reconnue comme une énergie renouvelable au niveau européen.

*Agnès Verdier-Molinié est directrice de la Fondation iFrap (think-tank libéral). Dernier livre paru : «Où va notre argent ?» (L’Observatoire, 2023).


Sommes-nous masochistes ? Alors que nous produisons une électricité décarbonée à 92 % grâce à notre parc nucléaire, nous serions susceptibles d’accepter de nous faire imposer par l’Europe l’objectif d’atteindre 44 % d’énergies renouvelables (EnR) d’ici à 2030 ? Une obligation qui est complètement en dehors des clous pour la France. Nous ne devons pas accepter cette obligation et au contraire imposer que l’électricité nucléaire soit reconnue comme une énergie verte au niveau européen. Et ce ne serait que justice puisque nous sommes déjà parmi les pays les plus décarbonés d’Europe avec la Suède.

La France doit prendre ses distances avec les objectifs d’énergies renouvelables fixés par la Commission européenne. Le ministre de l’Économie a heureusement fustigé « l’Europe dont nous ne voulons plus, qui fixe des objectifs trop contraignants…

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