«Comme s'ils avaient pris le pouvoir sur ma vie ici aussi»: cette athlète afghane menacée de mort par les talibans en France

« Combien de femmes doivent-elles être tuées par les talibans pour que le monde reconnaisse l’apartheid de genre comme un crime ? » Pour avoir dénoncé l’obscurantisme des talibans, pour avoir pris la défense de ses « sœurs » en lançant le mot-dièse #LetUsExist (Laissez-nous exister), l’athlète afghane Marzieh Hamidi, 21 ans, est victime depuis dimanche d’un déferlement de menaces de mort.

Poursuivie par les messages de haine jusqu’en France, « ce pays des droits de l’homme » où elle avait trouvé refuge il y a trois ans, elle doit aujourd’hui vivre cachée, sous protection policière. La jeune taekwondoïste vient de déposer plainte pour « menaces de viol et de mort réitérées, cyberharcèlement et appels téléphoniques malveillants »

Promulguée fin août en Afghanistan pour « promouvoir la vertu et prévenir le vice », une nouvelle loi renforce le contrôle, déjà étroit, de la population, et surtout des femmes

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