« On pense encore qu’on est dans un rêve, c’est très irréel » : les Syriens de Paris entre euphorie et appréhension

Deux jours après la chute de Bachar Al Assad, l’euphorie n’est pas encore retombée à la Rose de Damas, bistrot-restaurant situé à l’angle du boulevard Saint-Germain et de la rue des Fossés-Saint-Bernard (Paris 5e).

Ce mardi 10 décembre, à l’heure du déjeuner, les événements en Syrie sont au cœur de toutes les conversations. Dans la petite salle aux allures de salon familial, les habitués – Syriens, habitants du quartier, employés de l’Institut du monde arabe (IMA) ou enseignants de la faculté de Jussieu – refont le film de ces douze jours qui ont vu, bastion par bastion, ville par ville, tomber comme un jeu de dominos un régime que l’on avait fini par croire indéboulonnable.

« J’ai enfin le sentiment d’appartenir à mon pays d’origine »

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