Pierre et Chantal, à la Citardière : «Notre château génère désormais 200.000 euros de chiffre d’affaires par an»

C’est au détour d’une balade en Vendée, à une heure de chez eux, qu’ils ont eu le coup de foudre. Devant le château de la Citardière, Pierre et Chantal Chauvin-Dudit se lancent le défi de sauver l’édifice menacé de ruine. C’était en 2020. Jeunes entrepreneurs l’un et l’autre, le couple de trentenaire mènent leurs activités respectives dans une bourgade rurale de Loire-Atlantique près de Nantes. Elle est caviste et négociante en vins et spiritueux. Lui, ex-commercial diplômé d’Audencia, s’est reconverti dans la rénovation immobilière, après une formation multi-métiers du bâtiment. Ils rêvent d’un projet commun. Justement, cette ancienne place forte protestante du XVIe. siècle, sise à Mervent, à une soixantaine de kilomètres de La Roche-sur-Yon, est à vendre. Les propriétaires, un couple de septuagénaires, n’ont plus les moyens de l’entretenir. Pierre et Chantal l’acquièrent au prix de 700.000 euros. Ils ont respectivement 34 et 32 ans. Ils n’ont ni fortune familiale, ni ascendance aristocratique. Nulle expérience de la vie entre d’augustes murs cernés de douves. Certes, le tarif est imbattable pour…