Le moral du capitaine est d’acier, sa motivation « intacte ». Mais à Paris, les membres de Sea Shepherd, association de défense des océans que Paul Watson a créée en 1977, sont eux « sous le choc ». L’éco-activiste, interpellé dimanche par les autorités danoises au Groenland, où son bateau avait jeté l’ancre pour faire le plein de carburant, risque une extradition au Japon et une lourde peine de prison.
Le marin américano-canadien de 73 ans et son équipage étaient en chemin vers le Pacifique nord dans le but d’intercepter le baleinier japonais Kangei Maru, un navire usine flambant neuf, capable de stocker jusqu’à 600 tonnes de viande. Une « aberration » aux yeux du capitaine, habitué à ferrailler en mer avec les bateaux de pêche pour empêcher la capture de baleines. « L’objectif était de sauver un maximum de cétacés en se plaçant sur le chemin du navire usine ou en entravant le remorquage des animaux sur la rampe arrière, comme nous l’avons fait pendant des années dans l’Antarctique où le…