Alimentaire: l’accord sur les marges voulu par Macron toujours en suspens

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Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, et Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, lors d’une conférence de presse, le 1er juillet, à Bercy. STEFANO RELLANDINI/AFP

DÉCRYPTAGE - L’appel à la modération du président n’a rencontré aucun écho, ni chez les industriels ni même à Bercy.

«On va mettre en place, et je vais y veiller personnellement, un accord sur la modération des marges dans tout le secteur», assurait le président de la République fin septembre. Bien décidé à tout faire pour que les prix alimentaires reculent dans les rayons, Emmanuel Macron fustigeait les grands industriels du secteur et promettait que des «contrôleurs» procéderaient à des vérifications. Las. Deux mois après son annonce, cet accord sur la modération des marges est toujours en suspens. «Nous sommes très régulièrement convoqués à Bercy sur plein de sujets, mais jamais sur celui-là», expliquait ainsi mardi un distributeur alimentaire de premier plan. «Personne ne sait comment attraper le sujet, ne serait-ce que du point de vue de la concurrence», résumait début octobre Richard Panquiault, le patron de l’Ilec, la fédération regroupant les principaux industriels des produits de grande consommation. Et de confirmer que ses adhérents avaient à l’époque été «relancés sur plusieurs sujets par Bercy…

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