Kiabi, comment le leader français résiste à la crise du prêt-à-porter

Un ovni, 100 % français. Dans un marché du prêt-à -porter qui n’en finit pas d’aller mal, Kiabi fait preuve d’une impressionnante résistance. À 45 ans, l’enseigne appartenant à la galaxie Mulliez (Auchan, Decathlon, Leroy Merlin…), continue de grossir et conforte ses positions de leader, à contre-courant d’une concurrence qui vacille. Les unes après les autres, une multitude de marques hexagonales périclitent, provoquant un déferlement de faillites, redressements judiciaires et plans sociaux (Camaïeu, Burton, Pimkie…). Le marché est difficile pour tous. Comme les autres marques, Kiabi fait face à un recul général de la consommation d’habillement en France - son premier marché -, à l’inflation des coûts (énergie, main-d’œuvre…), à une demande difficilement prévisible à cause du dérèglement climatique.

Sans oublier l’essor de l’ultra fast fashion, incarnée par les chinois Shein et Temu, et la puissance des géants internationaux comme Zara, H&M ou Primark. Pourtant, Kiabi ne ferme pas de magasins…

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