Ursula von der Leyen marche sur des œufs. Contrainte par la pression populaire et l’ampleur des massacres à Gaza, l’hyperprésidente de la Commission actait, lors de son discours sur l’état de l’Union, le 10 septembre, le divorce entre une partie des Européens – notamment la jeunesse – et les dirigeants bruxellois qui avaient majoritairement manifesté leur « soutien inconditionnel » à Israël après le 7 octobre 2023, laissant d’emblée les mains libres au premier ministre Benyamin Netanyahou.
La cheffe de la diplomatie de l’Union européenne (UE), Kaja Kallas, l’a confirmé ce 17 septembre : « La situation a changé. La souffrance de la population va grandissante. »
L’UE épargne le secteur pharmaceutique israélien
Tout en se gardant d’employer le mot de « génocide », elle...