«Je n’arrête pas quand je suis fatigué, j’arrête quand j’ai fini» : Florian Jouanny, un paracycliste déterminé
Au ras du sol, harnaché dans un handbike (vélo couché à trois roues dont le pédalier est actionné par les bras), Florian Jouanny file, taille les trajectoires à la serpe. Les biceps brûlent, les joues flambent. La vitesse et le bruit des roues soufflent dans les oreilles. Pilote virtuose, il se joue des aspérités que la route plante comme des pièges. En apnée. Entre souplesse et force. Avec les cyclistes Mathieu Bosredon et Alexandre Lauté, le nageur Ugo Didier ou le badiste Lucas Mazur, l’Isérois faisait partie des Français ayant brillé lors des Jeux paralympiques de Paris 2024. Un an plus tard, le paracycliste vient de terminer les championnats du monde de Renaix, en Belgique, avec 3 médailles d’or (course en ligne, contre-la-montre, relais) et s’est inscrit comme le compétiteur le plus titré de la compétition. Symbole d’une équipe de France qui danse toujours au sommet du tableau des médailles (27 médailles, dont 12 d’or).