7 juillet, 20 heures. La sentence tombe. Le RN et ses alliés obtiennent une majorité relative avec un total de 260 députés ; le Front populaire décroche 180 sièges ; le bloc central 120. Sur les plateaux télé, les commentateurs se succèdent, et avec eux, l’enthousiasme, la sidération, la colère, la peur. Les présentateurs, sonnés, laissent planer les silences (Anne-Sophie Lapix laisse même parler ses invités sans les interrompre). Chacun a conscience de vivre un moment historique (la libération pour les uns, le début de l’occupation pour les autres). Sur TF1, Rachida Dati accuse Ciotti d’avoir trahi son parti ; elle-même n’aurait jamais fait cela. David Lisnard déplore l’absence de proposition libérale en France, invoquant Hayek, Schumpeter et Bastiat ; il perd légèrement Bruce Toussaint.
Sur BFMTV, Xavier Bertrand se réjouit du fait que, dans sa circonscription, le candidat marxiste du Nouveau Parti anticapitaliste - qui souhaite abolir la propriété privée et supprimer la police - ait battu…