Loi sur la «fin de vie»: les soignants veulent être entendus à l’Assemblée

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À la manœuvre pour préparer ce projet de loi, l’ancienne ministre de la Santé Agnès Firmin Le Bodo, redevenue députée, présidera les discussions. Niviere David/Niviere David/ABACAPRESS.COM

INFO LE FIGARO - Alors que la commission spéciale se réunit dès ce lundi pour de premières auditions, des collectifs de soignants, non conviés aux débats, ont fait part de leur totale «incompréhension», dans une lettre que Le Figaro a pu consulter.

C’est le début d’un véritable marathon législatif… qui démarre par un sprint. Ce lundi 22 avril, à l’Assemblée nationale, la commission spéciale chargée de débattre du projet de loi sur la fin de vie se réunit pour la première fois. Objectif? Effectuer une série d’auditions des différents acteurs concernés par cette réforme avant d’entrer dans le dur du sujet en examinant les différents articles de ce texte, qui vise à instaurer une «aide à mourir» pour les personnes atteintes d’une pathologie «incurable» avec «pronostic vital engagé à court ou moyen terme» et subissant des souffrances «réfractaires».

Distinguo entre suicide assisté et euthanasie, critères d’éligibilité à l’aide à mourir, prise de décision «collégiale» des médecins… De nombreuses précisions pourraient être apportées au texte. Au total, 71 députés issus de tous les bancs composent cette commission exceptionnelle, dont les débats promettent d’ores et déjà de redynamiser un Palais Bourbon atone depuis plusieurs mois. «C’est…

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