«On aurait préféré qu'elle ne touche a rien»: après la découverte des os d'Émile par une randonneuse, les enquêteurs passent la zone au peigne fin

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«On aurait préféré qu'elle ne touche à rien»: après la découverte des os d'Émile par une randonneuse, les enquêteurs passent la zone au peigne fin

Lundi matin, dès huit heures, les premiers militaires ont ainsi franchi le barrage de gendarmerie qui empêche de gagner le Haut-Vernet et le site des recherches. Un arrêté municipal a été pris en ce sens jusqu'au 7 avril inclut. Nicolas Daguin / Le Figaro

Brigades cynophiles, anthropologues, techniciens en identification criminelle... Depuis lundi matin, une centaine de gendarmes tente de reconstituer le squelette complet du garçonnet près du lieu où son crâne a été découvert samedi, avec l’espoir qu’il leur fournisse la clé de l’énigme.

Envoyé spécial au Vernet (Alpes-de-Haute-Provence)

Le grand-père, un jeune agriculteur, un loup et même un vautour... Tous ont été un temps et à des degrés divers pointés du doigt par le tribunal médiatique dans la disparition du petit Émile, au Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), le 8 juillet 2023. Pourtant, neuf mois plus tard, ni les hommes ni les bêtes n’ont été inquiétés par les gendarmes. Cela pourrait-il changer dans les temps à venir ? La découverte samedi dernier, non loin du village, du crâne de l’enfant par une randonneuse, apparaît comme une chance inespérée de connaître enfin la vérité. Une chance mais aussi un drame qui emporte avec lui tout espoir de retrouver vivant le garçonnet de deux ans et demi. «Il y a deux jours encore, je ne m’interdisais pas de penser qu’Émile soit en vie quelque part», s’est ému dimanche soir le maire du Vernet François Balique.

Si les parents de la petite victime, avertis de la macabre découverte le jour de Pâques tandis qu’ils étaient à…

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