À Strasbourg, la maire écologiste peine à maintenir l’unité de sa majorité municipale
Strasbourg
Maire de Strasbourg depuis trois ans, Jeanne Barseghian avait réussi à maintenir coûte que coûte la cohésion d’une majorité composée d’écologistes, d’élus «citoyens» pour certains proches de l’extrême gauche et de LFI, et de communistes. Après le massacre terroriste perpétré le 7 octobre par le Hamas et la riposte d’Israël, cette majorité pourrait voler en éclats. Était-ce pour relativiser sa décision, très critiquée par certains, de hisser le drapeau israélien devant l’hôtel de ville, avant de le descendre deux jours plus tard sous la pression des «propalestiniens» de son équipe? Lors du dernier conseil municipal, elle a dessiné «une ligne rouge». Qui a été allégrement piétinée, y compris par des figures de son groupe.
Lors du débat du 6 novembre, consacré au Proche-Orient, Jeanne Barseghian est apparue bien seule. Son premier adjoint, Syamak Agha Babaei, à l’aise dans les controverses avec l’opposition, était absent. «Un séminaire à l’étranger», précise un proche de l’urgentiste…