L'équipe de France féminine de volley-ball, portée par Iman Ndiaye, a remporté son premier match dans l'édition 2025 de la Ligue des nations, victorieuse de la Belgique (3-1: 25-22, 13-25, 25-13, 25-19) vendredi à Pékin après sa défaite en ouverture contre la Turquie (3-1).
En plus d'ouvrir leur compteur, les Bleues glanent un précieux succès au classement face à une équipe de leur calibre (les Belges étaient 13e mondiales avant le match, les Bleues 20e), à qui elles ne laissent aucun point tout en faisant le plein de leur côté (3 pts au classement). Une opération intéressante dans l'optique du maintien dans cette Ligue mondiale, leur principal objectif. Pour l'atteindre, elles devront éviter la dernière place, et ce succès malgré l'absence de plusieurs cadres ménagées va les conforter sur ce chemin.
La prestation époustouflante de Ndiaye devrait par ailleurs lui donner une énorme dose de confiance: sous les yeux de Victor Wembanyama et de son agent, son père Bouna Ndiaye, la pointue de 23 ans a mis au supplice la défense belge (30 pts dont deux contres et quatre aces). Ainsi dans la première manche son contre a-t-il offert aux Bleues une balle de set. Dans la troisième, ses deux aces puis son attaque gagnante successifs leur ont permis de se détacher 8 à 2, avant un récital dans l'ultime set.
Ndiaye, titulaire en l'absence de la pointue habituelle Lucille Gicquel, a ainsi survolé la fin de la manche: entre autres, quatre attaques gagnantes pour permettre aux Bleues de recoller (16-16) puis prendre trois points d'avance (20-17), et deux aces pour conclure le match. L'équipe de France l'aura globalement maîtrisé, bien aidée également par la défense de la libéro Juliette Gelin. À l’exception de la deuxième manche lors de laquelle les Bleues ont souffert en réception. Elles affronteront samedi (13h30) la Chine, l'une des meilleures nations mondiales, devant son public.