OM-Séville : Aubameyang retrouve le Vélodrome, Rowe le détonateur, les Espagnols dégoupillent... Les tops et les flops

TOPS

Jonathan Rowe a les crocs

Igor Paixao, Jonathan Rowe : deux titulaires en puissance pour une seule place sur l’aile gauche de l’attaque. Si le premier est pour l’instant blessé et vient d’arriver en provenance du Feyenoord Rotterdam, il va devoir se battre pour gagner sa place au sein de la formation de Roberto De Zerbi. En effet, l’ailier anglais de 22 ans a fait étalage de toute sa palette offensive ce samedi au Vélodrome, lors du nul contre Séville (1-1), pour mettre au supplice son vis-à-vis José Ángel Carmona. Il n’a pas marqué mais la clameur du Vélodrome à sa sortie à l’heure de jeu veut tout dire. De l’autre côté, Mason Greenwood a été décisif en reprenant de la tête un centre d’Amir Murillo.

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Le coup de canon de Djibril Sow

Quel pétard de l’ancien de Francfort. Servi par Lukebakio à la 36e minute, parti dans le dos de la défense, le milieu de terrain de 28 ans ne s’est pas posé de question pour décocher une frappe en une touche à 30m de la cage de Gerónimo Rulli. Rien à faire pour le portier argentin, qui n’a pu que regarder la balle se loger dans sa lucarne gauche. Dommage que ce coup d’éclat n’ait pas été suivi par plus d’initiatives de la part des Sévillans, qui se sont contentés de longs ballons dans le dos.

Le Vélodrome retrouve son chouchou

Un an après son départ pour la Saudi Pro League, où il a terminé meilleur buteur avec 17 réalisations, Pierre-Emerick Aubameyang était de retour dans son jardin. Sans doute pas dans sa meilleure condition, bien que l’attaquant de 36 ans soit toujours aussi affûté, mais suffisamment pour jouer quelques minutes et ravir ses supporters, qui l’ont fêté durant toute la partie. Il n’a pas été capable de changer l’issue de la partie mais seule sa présence comptait ce samedi, au Vélodrome.

FLOPS

Une mauvaise gestion de la profondeur des défenseurs marseillais

À l’inverse du match précédent face à Valence (1-1), RDZ avait choisi de titulariser Facundo Medina en défense centrale aux côtés de Leonardo Balerdi, et Ulisses Garcia sur le côté gauche, laissant la recrue CJ Egan-Riley sur le banc. Si les deux joueurs ont fait une belle partie individuellement, ils ont sans doute manqué d’un peu de cohésion parfois, notamment dans la gestion de la profondeur. Par deux fois, l’ancien Montpellierain Akor Adams a manqué de fausser compagnie au duo, et Dodi Lukébakio n’a cessé de se faufiler dans leur dos. Évidemment, le but d’un match amical est aussi de faire des tentatives. Il faudra surveiller cet aspect du jeu pour le technicien italien.

Des entrants aux deux visages

Outre les problèmes défensifs, le match a perdu de son intensité en seconde période après les cinq changements marseillais à l’heure de jeu. Si Bakola a su imposer son physique au milieu de terrain, Vaz a eu du mal à se créer des situations tandis que Nadir a fait de son mieux sur l’aile gauche, lui le milieu de terrain de formation. Aubameyang était sans doute encore trop juste (voir plus haut) et Harit et Maupay sont rentrés sans doute trop tard.

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Des tensions inutiles en fin de match

Après une saison 2024-25 désastreuse, Séville est parvenu à se sauver de la relégation pour un petit point, et Matias Almeyda est arrivé à la rescousse cet été. L’ancien de l’AEK Athènes a été particulièrement virulent sur son banc de touche (sanctionné d’un carton jaune pour contestation). Son agressivité négative a déteint sur ses joueurs, qui ont reçu 5 cartons jaunes au total, avant de craquer au coup de sifflet final en se prenant aux joueurs marseillais. Des tensions inutiles pour un simple match amical.