Israël-Iran: comment le renseignement américain est revenu au centre du jeu

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Parti en week-end dans le Delaware, Joe Biden est rentré à la Maison-Blanche samedi, quelques heures avant l’attaque iranienne sur Israël, pour se réunir avec son cabinet de sécurité dans la Situation Room. Bonnie Cash/REUTERS

DÉCRYPTAGE - Par des «sources s’exprimant sous le couvert de l’anonymat», l’Administration américaine avait averti il y a plusieurs jours les médias de l’imminence de l’attaque de l’Iran contre Israël qui a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche.

Correspondant à Washington

La diffusion plusieurs jours à l’avance par les États-Unis de l’imminence de l’attaque iranienne a privé Téhéran de l’effet de surprise, tout en permettant à Washington de faire passer des messages à ses alliés comme à ses adversaires.

Par des «sources s’exprimant sous le couvert de l’anonymat», l’Administration américaine avait averti il y a plusieurs jours les médias de l’imminence de l’attaque. Puis le président américain lui-même a mis en garde contre des frappes iraniennes, annonçant mercredi que l’Iran «menace de lancer une attaque significative contre Israël», et réaffirmant que son «engagement pour la sécurité d’Israël face aux menaces de l’Iran et de ses affidés est inébranlable». «Nous allons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour protéger la sécurité d’Israël», avait ajouté Biden.

Au même moment, le général américain Michael Kurilla, commandant du Central Command, s’est rendu en visite en Israël pour «coordonner la défense» en prévision d’une riposte…

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