Au printemps dernier, Gabriel Attal, encore ministre des Comptes publics, avait fait de la lutte contre les fraudes fiscales et sociales son cheval de bataille. Le ministre, qui déclinait déjà à profusion le thème du soutien aux classes moyennes, promettait de renforcer les moyens des administrations et d’alourdir les sanctions des contrevenants.
Un an plus tard, devenu chef du gouvernement, il était de retour ce mercredi à Bercy, accompagné de son successeur au ministère, Thomas Cazenave, pour dresser le bilan des dispositifs mis en œuvre. «L’objectif était clair: traquer la fraude partout où elle se trouve», a rappelé le premier ministre. Autrement dit, aussi bien chez les contribuables les plus aisés et les entreprises que du côté des chasseurs de prestations sociales.
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