Le chancelier allemand Olaf Scholz contraint de se justifier d’avoir libéré le «tueur du Tiergarten»

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Le chancelier allemand Olaf Scholz prononce une déclaration à la presse à l'aéroport international de Cologne, le 1er août 2024. CHRISTOPH REICHWEIN / AFP

RÉCIT - En Allemagne, le transfert d’un assassin du FSB de sa prison vers Moscou a été une entreprise particulièrement longue et périlleuse. Et il pose question, tant le profil de ce tueur à gages est controversé dans le pays.

Berlin

23 heures, aéroport de Cologne-Bonn. Olaf Scholz, sur le tarmac, accueille treize ressortissants de l’Otan, fraîchement libérés des prisons russes. Une image pour l’histoire - mais qui aurait pu ne pas voir le jour. Car cela faisait des mois qu’Olaf Scholz refusait de livrer Vadim Krasikov, le « tueur du Tiergarten », à la Russie, malgré les demandes appuyées du maître du Kremlin.

Après de longues tractations entre Berlin, Washington et Moscou, ces pays se sont toutefois mis d’accord pour renvoyer cet agent de Moscou en Russie en échange de prisonniers occidentaux enfermés dans les geôles russes. Cette « décision difficile » n’a « pas été prise à la légère » mais est « juste », s’est défendu tard jeudi soir le chancelier Olaf Scholz devant la presse. « Beaucoup ont craint pour leur santé et aussi pour leur vie, il faut que ce soit dit », a-t-il ajouté, après avoir accueilli parmi les prisonniers libérés les cinq citoyens allemands…

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