«La French Tech ne peut pas être financée qu'à travers le soutien de l'État», avertit la nouvelle secrétaire d'État au numérique
Au lendemain d’un sérieux coup de rabot pour la French Tech dans le projet de loi de Finances 2025, la secrétaire d’État à l’intelligence artificielle et au numérique Clara Chappaz se lance dans un périlleux exercice d’équilibriste pour rassurer l’écosystème. Comme l’indique ce vendredi la ministre au Figaro, « tout le monde est conscient de la situation des finances publiques et de l’esprit de responsabilité qu’elle impose. L’objectif est de ramener le déficit à 5% pour éviter le dérapage du coût de la dette ». La ministre l’assure toutefois, « ce sont aujourd’hui les plus grandes entreprises qui contribuent le plus à l’effort, pas les start-up. Le numérique et l’IA sont des secteurs clés que l’État continuera à soutenir autant que par le passé».
Du côté des investisseurs et des entrepreneurs, on regarde sans doute le sujet avec moins d’assurance. Ils n’auront pas manqué de noter que plusieurs dispositifs que les start-up utilisent ont été supprimés ou rabotés dans le PLF…