En souhaitant voir le drapeau palestinien flotter un peu partout en France, Jean-Luc Mélenchon ne va pas améliorer ses relations avec le reste de la gauche française qui lui reproche d’attiser le communautarisme et de flirter avec l’antisémitisme. Pourtant, si le 7 octobre a semblé provoquer une fracture irrémédiable, les dernières législatives ont démontré qu’il y avait un monde entre un discours proclamé en vertu des grands principes républicains et la réalité acceptée au nom des contingences électorales.
L’attaque du Hamas, il y a un an, avait eu raison de la Nupes, alliance formée pour les législatives de 2022 entre LFI, le PC, les Verts et le PS, sous la houlette des Insoumis. Par-delà la radicalité de Mélenchon et de ses amis, socialistes et communistes s’étaient montrés outrés par leur refus de reconnaître la nature « terroriste » de l’opération du Hamas ou de participer à la marche du 12 novembre contre l’antisémitisme.
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Aujourd’hui, les efforts…