Les vrais taux de réussite au brevet, ou le grand bidouillage des rectorats

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Le premier ministre a annoncé la fin des «correctifs académiques» pour le brevet ALAIN JOCARD / AFP

INFO LE FIGARO - Le Premier ministre Gabriel Attal veut mettre fin aux «correctifs académiques», qui permettent aux recteurs de gonfler les notes. Le Figaro s’est procuré les résultats par académies avant et après ces corrections.

Un taux de réussite au brevet gonflé de presque 6 points dans l'académie de Créteil, de 5 points à Nice et Versailles, de plus de 4 points à Limoges et Aix-Marseille ou encore de plus de 3 points à Lille, Nancy-Metz, Rouen, Caen...
Voilà le grand bidouillage des résultats du brevet que met en lumière une simulation réalisée par les services du premier ministre, que Le Figaro s'est procurée. Une pratique connue, mais jamais vraiment chiffrée, liée aux fameux «correctifs académiques», à la main des recteurs. «Il s'agit de la possibilité pour un recteur de réviser à la hausse les notes de l'ensemble des élèves d'une académie, en ajoutant par exemple un point lorsque l'on constate une différence par rapport à l'année précédente», explique Édouard Geffray, directeur général de l'enseignement scolaire (Dgesco). Ce qui a pour effet de fausser la vérité sur les prix», ironise-t-il. Loin de l' «harmonisation» des notes - destinée à corriger un éventuel «effet professeur»- ou du demi-point ajouté…

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