Port du voile, prières… Comment l’État veut intensifier sa lutte contre l’entrisme islamiste dans le sport français

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Des «hijabeuses» protestent contre l’interdiction du port du hidjab par la Fédération française de football, lors d’un match amical, le 24 février 2022, à Paris. JEANNE ACCORSINI/SIPA/JEANNE ACCORSINI/SIPA

INFO LE FIGARO - À quelques mois des JO de Paris, les autorités vont ouvrir une «cellule nationale» pour lutter contre le repli communautaire et mieux surveiller les dérives dans les clubs et les associations.

À moins de six mois des Jeux olympiques, la décision est des plus symboliques. Dans les semaines qui viennent, l’État doit réunir, sous l’égide du ministère de l’Intérieur, une «cellule nationale de lutte contre l’islamisme et le repli communautaire» consacrée au sport. Les Clir - réunissant préfets, forces de sécurité intérieure, justice, Éducation nationale, finances, social… - ont été créées en 2019 au niveau départemental, mais, depuis 2022, une Clir à compétence nationale peut traiter de dossiers de grande envergure ou communs à plusieurs départements. En mars 2022 avait ainsi été abordée la question de l’enseignement hors contrat. Et il était déjà prévu de se pencher sur le sport. Les travaux de cette cellule seront pilotés par le comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR). L’annonce est significative au vu de l’importance sociale, politique, médiatique et bien sûr économique du sport. Les chiffres varient selon les sources, mais on compterait…

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