L’entrée fracassante de Kim Kardashian, parée de diamants, dans un ensemble noir à rayures banquier, au palais de justice de Paris

Son apparition était espérée depuis le début du «procès de la rue Tronchet», débuté lundi 5 mai à Paris. Son arrivée à Paris hier, cachée derrière des parapluies et un personnel de sécurité peu commode, a confirmé qu’elle serait bien au palais de justice de l’île de la Cité ce mardi 13 mai, pour témoigner à la barre de l’agression dont elle a été victime la nuit du 2 ou 3 octobre 2016, il y a presque dix ans.

À 13h40 précises, Kim Kardashian a fait sa divine entrée dans la salle Voltaire, devant 40 journalistes, 40 personnes du grand public, face à la cour. «Bonjour, je m’appelle Kim Kardashian, et je voudrais remercier la justice française pour vous faire entendre ma vérité», a-t-elle commencé dans un ensemble noir à rayures banquier, jupe longue et une veste cintrée à basques et à épaulettes. Les cheveux tirés dans un chignon haut, deux mèches tombant de part et d’autre de son visage, dix ongles extralongs au bout des doigts, elle surprend par-dessus tout pour une chose : ses bijoux. Un collier en diamants, un gros diamant au doigt et d’imposantes boucles d’oreilles (en diamants elles aussi) dont on ne peut s’empêcher qu’ils sont une référence (osée) aux bijoux que les braqueurs lui ont dérobés en 2016, pour une valeur de 9 millions d’euros.

Si l’on pouvait s’attendre à ce qu’elle marche dans les pas de Gwyneth Paltrow qui, en multipliant les apparitions dans des tenues volontairement sobres pendant son procès de 2023 (l’opposant à un retraité qui l’accusait de l’avoir percuté en ski être en 2016 dans l’Utah), avait lancé la tendance du «quiet luxury», il semble que Kim Kardashian ait opté pour une autre stratégie vestimentaire, plus ostentatoire, plus provocatrice aussi, dans ce que l’on pourrait aujourd’hui qualifier de «revenge luxury». Stratégie vestimentaire seulement. Dès ses premiers mots adressés à la cour, l’ex-femme de Kanye West a laissé couler quelques larmes, demandé «un instant» pour souffler, semblant très émue par cette audition. Les mains - et leurs griffes - délicatement croisées sur son pupitre, elle a répondu avec sérieux et application à toutes les questions posées par le président.

Avant son entrée dans la salle Voltaire, la star de l’influence est arrivée par l’escalier situé à l’arrière du palais de justice, derrière des lunettes de soleil noires signée Alaïa, accompagnée de sa mère, Kris Jenner.