Législative partielle : en Isère, une élection en forme d’épreuve du feu pour le NFP

Faire campagne dans un moment politique d’apathie générale, après la coupure des fêtes de fin d’année. Sacré défi pour le Nouveau Front populaire (NFP), à Grenoble et ses alentours. La coalition de gauche espère conserver le siège de député de la 1re circonscription de l’Isère, à nouveau mis en jeu ce dimanche 12 janvier (premier tour), puis le 19 (deuxième tour). Cet été, l’insoumis Hugo Prevost avait remporté le scrutin, mais des accusations d’agressions sexuelles l’ont conduit à démissionner quelques mois après sa prise de fonction.

Après un embrouillamini autour de l’hypothétique candidature de Lucie Castets, et des tensions entre les socialistes et la France insoumise, les différentes composantes du Nouveau Front populaire (NFP) se sont ralliées à la proposition de la FI, à qui la circonscription échoit selon l’accord de 2024. C’est donc Lyes Louffok, figure militante du combat pour les droits de l’enfance, qui porte la bannière arc-en-ciel de la gauche, dans cette « circo » très urbaine et plutôt marquée sociologiquement par une dominante de « CSP + » (catégories socioprofessionnelles supérieures).

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