Un parfum de Ligue des champions. Avant d’affronter Liverpool, mercredi, le PSG a déroulé face à Lille (4-1), qui se rendra pour sa part à Dortmund mardi, ce samedi lors de la 24e journée de Ligue 1. Dixième victoire de rang toutes compétitions confondues pour les hommes de Luis Enrique, solides leaders au classement et qui ont plus que confirmé leurs (très) bonnes dispositions du moment. Pic de forme, pic de confiance, pic de tout. Doublés par l’AS Monaco, qui a dominé Reims (3-0) vendredi, les Dogues perdent une place et reculent à la cinquième position.
Sur une dynamique assez folle, les Parisiens n’ont pas mis longtemps à apposer leur patte sur la rencontre. Première alerte avec Barcola (1ère). La deuxième, ficelle : renversement de Barcola vers Dembélé qui butait sur Chevalier, l’ex-Lyonnais avait suivi (1-0, 6e). Les Lillois étouffés, rendus au rang de spectateurs, et qui voyaient les occasions se succéder, impuissants (16e, 17e, 19e, 21e). Il n’y avait guère que Chevalier pour retarder l’échéance face à la marée rouge et bleue. Pas pour longtemps, avec Marquinhos pour le break, de la tête (2-0, 22e), et Dembélé pour corser l’addition, du gauche (28e). Injouable. Le Losc parvenait désormais à s’octroyer quelques séquences de possession, enfin. Pas de quoi réchauffer Donnarumma. Et quand il y avait un trou dans la raquette, «Marqui» était là (34e). Une accalmie. Passagère. Dembélé toujours chaud (35e) et Doué, encore plus, une «minasse» de l’entrée de la surface (4-0, 37e). Chevalier le regard vide, choqué. Il y avait de quoi. Paris en démonstration, Lille submergé (4-0 MT).
Paris à sa main, David sauve l’honneur
Il fallait attendre la 50e minute pour assister à la première tentative lilloise, une tête (non cadrée) signée Alexsandro sur un corner. Avec l’aimable participation de Donnarumma, aux fraises. Pour le reste, les Parisiens démarraient la seconde période comme ils avaient fini la première, à l’image de cette sortie de balle de grande classe et le contre que Ramos ne parvenait pas à conclure (51e). Lequel Ramos avait été séché par l’ex-Parisien Meunier d’entrée (46e).
À noter que Genesio en avait déjà assez vu à la pause avec Gomes et Bakker à la pause, remplacés par Haraldsson et un certain Ethan Mbappé. Luis Enrique, lui, ouvrait son banc à l’heure de jeu en vue de mercredi. Bonne nouvelle pour les Dogues ? Pas vraiment, puisque «Kvara», Vitinha, Pacho et Zaïre-Emery étaient envoyés au front. De loin, Mbappé faisait frissonner Donnarumma (66e) alors que s’ouvrait une période de flottement dans la rencontre. Pas de quoi inverser la dynamique et encore moins relancer le suspense. Pour rêver, Lille avait ce coup franc lointain que le miraculé Bentaleb envoyait dans la tribune Auteuil (73e). Barcola croyait s’offrir le doublé d’un lob succulent… avant de voir le drapeau se lever (76e). Pas de drapeau levé pour le but de l’entrant David (4-1, 80e). Paris moins souverain dans cette fin de match, globalement dans le second acte, avec tout de même cette parade folle de Chevalier devant le malheureux Ramos (89e). Le travail était déjà fait (4-1 score final). Place à la C1.