Le Coq sportif donne des sueurs froides aux organisateurs des JO

Dans la Grèce antique, les premiers athlètes étaient nus et couverts d’huile. Les Jeux olympiques de Paris 2024 pourraient-ils renouer avec cette tradition ? Les difficultés que traverse le Coq sportif, chargé d’habiller la délégation française, donnent lieu à toutes les supputations.

Alors que le début des épreuves approche à grands pas, le retard de certaines livraisons a mis le feu aux poudres. Comme si cela ne suffisait pas, la suspension de la cotation d’Airesis à la Bourse suisse depuis lundi a semé un vent de panique.

Report de la publication des résultats annuels

La société de participations contrôle 78 % du Coq sportif. Elle aurait dû publier fin avril son rapport annuel portant sur l’exercice 2023. Trop tôt : elle a demandé un report d’un mois pour le faire. Seulement, elle n’a toujours rien communiqué. Pas un mot sur ses résultats annuels, ni ceux du Coq Sportif. De quoi alimenter les spéculations sur la santé financière de l’équipementier et sa capacité à honorer ses contrats pour les JO dans les temps.

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