Equipe de France : «J’ai fait mon temps», Deschamps s’explique sur son choix de partir en 2026
Didier Deschamps a annoncé mardi soir son intention de céder sa place de sélectionneur de l’équipe de France de football à l’issue de la Coupe du monde 2026 qui se déroulera sur le continent américain (États-Unis, Canada et Mexique). Une décision sur laquelle le patron des Bleus, en poste depuis 2012, est revenu dans un entretien accordé à LCI et dont la chaîne a diffusé un extrait.
«Je ne suis pas là pour faire une annonce mais ce sera 2026», explique «DD» sur le plateau de la chaîne d’information en continu. «Je suis là depuis 2012, je suis prévu jusqu’en 2026, la prochaine Coupe du monde. Ça s’arrêtera là parce qu’il faut que ça s’arrête là à un moment. Dans ma tête, c’est bien clair», ajoute l’ancien milieu de terrain.
«J’ai fait mon temps avec la même envie, la même passion pour maintenir l’équipe de France au plus haut niveau. Mais 2026, c’est très bien», a insisté le vainqueur de la Coupe du monde 1998 qui n’avait pas envie de prolonger son bail. «On n’a jamais envie que ça s’arrête quand c’est une belle chose. Après, il faut savoir dire stop. Il y a une vie après. Je ne sais pas ce qu’elle sera mais elle sera très bien aussi. Ça va faire 14 ans, ça fait beaucoup aussi», a-t-il détaillé, assurant que durer pour durer pour rentrer dans les livres d’Histoire n’était pas un objectif : «Je ne suis pas là pour les records, surtout pour les exigences. Le plus important est que l’équipe de France reste au sommet où elle est depuis de nombreuses années.»
Diallo loue l’élégance de la décision de Deschamps
Cette annonce, inattendue, a fait réagir le patron de la Fédération française de football, Philippe Diallo, s’exprimant auprès du Figaro mardi soir: «Je pense qu’elle est à la fois responsable et élégante de la part d’un sélectionneur qui aura marqué l’histoire de l’équipe de France. Didier a envie, à l’issue de son contrat actuel, de tourner une page puisqu’il aura passé presque 14 ou 15 ans à la tête de l’équipe de France (Il a été nommé en 2012 à la suite de Laurent Blanc)- exceptionnelle, avec beaucoup de titres. C’est fait avec le sens de la responsabilité, puis une forme d’élégance aussi, parce que je pense qu’il le fait à un moment où personne ne s’y attend, suffisamment loin des matchs que nous avons en mars contre la Croatie, pour ne pas nuire à l’équipe de France, à ses joueurs, et c’est une nouvelle marque de son attachement aux Bleus, de le faire dans ce contexte.»
Philippe Diallo s’est aussi exprimé sur le nom du successeur de Deschamps alors que la candidature de Zinedine Zidane semble une évidence. Un débat dans lequel le successeur de Noël Le Graët ne souhaite pas entrer pour le moment. «Vous savez, on m’a interrogé beaucoup sur Didier Deschamps et son avenir. Maintenant, je ne veux pas et je ne rentrerai pas dans ce débat de la succession. D’abord, par respect pour Didier Deschamps, les joueurs de l’équipe de France. Je veux qu’il travaille dans une pleine sérénité. Le moment de sa succession maintenant est connu. On a largement le temps et j’aurai largement le temps d’anticiper sa succession. Tout viendra à point.»
L’entretien de Philippe Diallo est à retrouver en suivant ce lien.