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«Je me retrouve souvent à aligner à la fin»: les collègues qui partent sans payer (tous) leurs verres, véritable fléau de l’afterwork
C’est le royaume des cravates desserrées et des cols déboutonnés. Au pied des tours de la Défense, accoudés au mange-debout d’un bar à la devanture entièrement vitrée, une armada de jeunes cadres échange sur leur dernière mission. Si l’on glisse une oreille entre les tables, les discussions vont de la clôture délicate d’un exercice comptable au compte rendu d’une réunion interminable. Dans le quartier d’affaires, passé 19h, les «conf calls» laissent place aux «afterworks». Imitant nos voisins britanniques pour qui le verre d’après travail est une quasi-religion, les salariés français ont pris l’habitude de refaire leur journée en sirotant une pinte de bière. Mais quand vient le moment de l’addition, la note peut être aussi salée que les cacahuètes offertes aux buveurs. Verres ou planches de charcuterie non payés, le dernier à la caisse se retrouve souvent contraint de régler les oublis des autres.