Dans un contexte économique et politique international très tendu, le volume des enchères s’est rétracté. 2022 avait été une année historique pour Christie’s, avec l’exceptionnelle vente Paul Allen, cofondateur de Microsoft (1,5 milliard de dollars), dopant ses compteurs à 8,4 milliards de dollars. 2023 marque un net repli: 6,2 milliards de dollars (5,7 milliards d’euros), en incluant les ventes privées (1,2 milliard de dollars, un bond de 5 %). La baisse est de - 25 % en dollars, en intégrant la collection Paul Allen, ou de - 7 % si on l’exclut. «L’année a été paradoxale, dans un macro-environnement qui a eu un impact sur les ventes», reconnaît, pragmatique, Guillaume Cerutti, CEO de Christie’s.
Ce qui n’empêchera pas la maison de François Pinault d’ouvrir, en 2024, son nouveau siège à Hongkong, alors que «les achats de clients asiatiques se sont montrés résilients, au niveau local comme global», estime ce dernier.
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Au niveau «France», le bilan est aussi en recul de près de 37 %, avec 311 millions…