François Bayrou en mission impossible

Une France déchirée, un paysage politique bloqué, des Français dépités… et des dossiers qui ne peuvent plus attendre, à commencer par le budget. Huit jours après la chute de Michel Barnier, Emmanuel Macron a tranché, non sans mal. François Bayrou, président du Modem, devient son quatrième premier ministre en une année, nouveau pompier d’une crise que le président pyromane a lui-même provoquée.

Pour le plus grand bonheur du maire de Pau qui n’attendait qu’une chose : que sonne son heure, convaincu de marcher dans les pas d’Henri IV. Ce roi sur lequel il a tant écrit et qui, en signant l’édit de Nantes, a mis fin à trente-six années de guerres de Religion. « C’est pour moi un devoir sacré et je n’ai pas l’intention de le négliger, a-t-il déclaré lors de la passation de pouvoir avec son prédécesseur, vendredi, comme certain d’avoir été choisi par la providence. J’essaierai de servir cette réconciliation nécessaire. »

Vers une alliance des contraires ?

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