Pâques 2024: le chocolat au lait gagne ses lettres de noblesse

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L’Amande et la Noisette, deux créations en trompe-l’œil garnies de praliné à la fleur de sel de Guérande, par Cédric Grolet, chef pâtissier du Meurice. Calvin Courjon

DÉCRYPTAGE - Longtemps réservée aux enfants et snobée par les puristes, la confiserie lactée revient sur le devant de la scène grâce au travail d’artisans chocolatiers qui accroissent sa teneur en fèves de cacao.

Nommé il y a un an tout juste à l’hôtel Burgundy, discret 5-étoiles de la capitale, Léandre Vivier n’a pas tardé à faire parler de lui. Il faut dire que l’ancien second de Michael Bartocetti au George V, 29 ans à peine, fait preuve d’un talent fou, avec ses créations aussi audacieuses que gourmandes. Pour sa première production de Pâques à son nouveau poste, le chef pâtissier a imaginé un Œuf Floraison dont les pétales graphiques, réalisés et collés un par un à la main, renferment des pâtes de fruits à la rose. Un ouvrage minutieux - chaque pièce demande une demi-journée de travail - et printanier réalisé… en chocolat au lait. Du côté du palace parisien Le Meurice, la création phare de Cédric Grolet prend sans surprise la forme d’un trompe-l’œil. L’Amande et la Noisette sont chacune garnies de praliné à la fleur de sel de Guérande sous une fine coque de chocolat au lait. Quelle mouche a donc piqué ces grands pâtissiers à la tête d’adresses prestigieuses? Le chocolat noir n’aurait-il plus…

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