DS N°4, désormais disponible en électrique
Quatre ans après son apparition, la berline compacte de DS se convertit à son tour à la nouvelle nomenclature. Dénommé N°4, ce modèle s’offre une seconde chance. L’histoire est parfois cruelle. Malgré des qualités unanimement saluées et une ligne réussie, cette berline n’a jamais vraiment réussi à percer. L’an dernier, elle pointait à la 79e position des immatriculations françaises avec 6 049 unités. Quant à la marque française, elle n’a vendu que 42 500 véhicules dans le monde en 2024.
En parallèle de l’arrivée du porte-drapeau N°8, DS s’est donc attelé à rendre plus attractif sa berline de milieu de gamme. Les modifications sont importantes et touchent aussi bien l’esthétique que la technique. Cela saute aux yeux : la face avant a été entièrement redessinée, se conformant aux évolutions des codes stylistiques de la marque. La calandre est élargie et la signature lumineuse évolue pour se rapprocher de celle de la N°8 tandis que le logo DS est désormais éclairé. Le capot allongé de 12 mm recouvre subtilement la partie supérieure de la calandre. La poupe bénéficie également d’une nouvelle signature lumineuse dotée de feux à LED intégrant un masque « Dark Chrome »qui se distingue par des écailles en relief gravées au laser.
L’habitacle a également été largement revisité. L’instrumentation repose sur nouveau combiné numérique de 10,25 pouces s’inspirant des graphismes de N°8. Il est complété par un affichage tête haute. La finition élégante reste fidèle aux codes DS passant par le motif bracelet de montre de la sellerie et le guillochage «Clous de Paris». L’ambiance varie suivant les versions : toile et tissu pour le modèle Pallas, cuir Nappa brun et suédine noire pour la finition Étoile.
L’évolution la plus importante se trouve sous le capot. En phase avec son époque, la gamme DS N°4 a supprimé le diesel et toutes les motorisations sont électrifiées. Une version électrique fait même son apparition. Elle affiche une puissance de 213 ch et un couple de 343 Nm. Grâce à la batterie d’une capacité nette de 58,3 kWh, à l’intégration d’éléments aérodynamiques et d’une garde au sol abaissée de 10 mm, l’autonomie atteint 450 km selon la norme WLTP. Cette version embarque de série un chargeur de 11 kW. Sur une borne de charge rapide, elle accepte jusqu’à 120 kW de puissance, ce qui permet de passer de 20 à 80 % de charge en une trentaine de minutes. Ce n’est pas la version électrique qui est la plus puissante mais l’hybride rechargeable. En couplant le 4-cylindres essence turbo de 180 ch et une machine électrique de 125 ch intégrée à une nouvelle boîte de vitesses automatique à double embrayage eDCT à 7 rapports, la puissance combinée ressort à 225 ch. L’adoption d’une batterie de 14,6 kWh permet à l’autonomie électrique d’atteindre 81 km.
Enfin, en entrée de gamme, la DS N°4 sera disponible en version à hybridation légère de 145 ch basée sur le trois cylindres turbo de 1,2 litre associé à une machine électrique de 21 kW (28 ch), intégrée directement à la boîte de vitesses automatique à double embrayage et six rapports. Le constructeur annonce des émissions de CO2 limitées à 116 g/km.