DIRECT. Budget 2025 : l'examen du projet de loi de finances reprend à la commission de l'Assemblée nationale
Deuxième journée d'examen du projet de loi de finances. Les députés membres de la commission des finances poursuivent les débats, à partir de 9 heures, jeudi 17 octobre. Ils ont jusqu’à samedi compris, pour étudier près de 1 700 amendements déposés et recevables portant sur le volet recettes du texte. Lors de la première journée, les députés ont remanié en commission la copie du gouvernement, en étendant la contribution des foyers à hauts revenus et en augmentant le taux de la "flat tax" sur les revenus du capital. Suivez notre direct.
Gérard Larcher réclame une mise à jour de la loi sur l'immigration. Le président du Sénat a estimé jeudi sur CNews et Europe 1 qu'il y avait "nécessité" à "reprendre le texte" sur l'immigration voté en 2023, largement censuré par le Conseil constitutionnel. "Il faut une loi complétée (...) c'est une nécessité parce qu'il nous faut une politique de régulation des flux migratoires qui soit complète et qui nous donne les outils pour agir", a-t-il déclaré.
Le RN remet la pression. Le député RN de la Somme Jean-Philippe Tanguy a rappelé sur RTL jeudi que le parti d'extrême droite était "l'opposition" au gouvernement de Michel Barnier. "La question (...) ce n’est pas 'est-ce qu’on allait voter pour ou contre le budget ?', on vot[era] contre, mais c’est 'est-ce qu’on va [le] censurer ?'", a-t-il assuré. Le député veut s'assurer "que les classes moyennes et populaires ne soient pas frappées par des impôts".
Les critiques du PDG de Carrefour. "Les mesures qui ont été annoncées" dans le cadre du projet de loi de finances 2025 "sont un tête à queue de politique économique", se désole jeudi sur France Inter Alexandre Bompard, PDG de Carrefour. Le patron du géant de la distribution critique notamment la hausse d'impôt temporaire que le gouvernement veut imposer à quelques centaines d'entreprises. Il ironise sur le côté temporaire, disant pouvoir faire une "liste des impôts dits temporaires qui sont devenus définitifs".
La possibilité d'un 49.3. La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a écarté l'idée, dans un premier temps, l'idée d'un recours à l'article 49.3 de la Constitution au micro de Sud Radio : "Il faudra un budget pour la France (…). Notre souhait est que la discussion et le débat puissent se tenir aussi longtemps que nécessaire." Relancée sur la question, elle a déclaré attendre le déroulé des débats. "Vous savez, moi, en politique, j’ai appris à ne jamais dire jamais", a-t-elle ajouté.