On le croyait sorti d’affaires depuis un vote « final » du Parlement européen fin février. Mais le règlement européen sur la restauration de la nature, qui avait ouvert la fronde en 2023 contre le « pacte vert » européen, n’est pas encore sauvé. Et la colère agricole à trois mois des Européennes pourrait encore avoir sa peau.
Alors que les ministres de l’Environnement des Vingt-Sept devaient simplement lundi apposer le tampon final à ce texte leur fixant des objectifs contraignants de restauration d’au moins 30 % des écosystèmes agricoles, terrestres, côtiers ou marins dégradés d’ici à 2030, la présidence belge a dû se raviser, faute de majorité.
C’est Berlin qui s’était récemment distingué par un non de dernière minute sur le devoir de vigilance - imposé aux entreprises -, jugé néfaste pour la compétitivité. Cette fois, la rébellion est venue de la Hongrie, qui a dit vendredi ne plus pouvoir rallier le texte « restauration », pourtant acté en décembre avec le Parlement européen…