OM-Auxerre : le chef-d’œuvre de Gaëtan Perrin, Lilian Brassier encore fautif... Les tops et les flops

TOPS

Le chef-d’œuvre de Gaëtan Perrin

Il y a des soirs où des patronymes bien franchouillards qui résonnent avec notre belle Ligue 1 s’adjugent les projecteurs. Face à un mastodonte de notre championnat, à savoir l’Olympique de Marseille de Roberto De Zerbi, Gaëtan Perrin a rendu une copie parfaite. Après le premier but inscrit par son coéquipier Sinayoko, Gaëtan Perrin a su doubler la mise avant la pause. En effet, après un ballon récupéré par Mensah, Traorè a lancé Sinayoko qui a bien géré le 2 contre 1 face à Brassier. Il a offert le cuir à Perrin qui s’est présenté face à Rulli pour faire le break (43e). Tout de suite après, sur l’action qui a suivi, le buteur est devenu passeur. Après une récupération extraordinaire réalisée par Perrin, ce dernier a mis sur orbite Traorè dans le dos de la défense, qui s’est ainsi joué de Lirola avant de tromper Rulli (45e). Un but et une passe, donc pour Perrin sur ce match. Il a terminé la rencontre avec 35 ballons touchés, trois frappes cadrées et 8 duels remportés sur les 10 au total.

Le récital tactique de Christophe Pélissier

Les plus romantiques diront que ce n’est pas forcément la plus belle des méthodes mais l’AJ Auxerre a été cruellement efficace ce vendredi soir. Si la possession a été totalement maîtrisée par l’OM, les joueurs de Roberto De Zerbi n’ont pas su transformer leurs opportunités. À la différence de l’AJA. En effet, sur les 10 frappes tentées les visiteurs, six ont été cadrées et trois se sont convertis en but, sans oublier le poteau de Traoré. Un réalisme totalement létal qui a été la force principale d’Auxerre contre Marseille. Il a fallu que quelques secondes aux joueurs de Pélissier pour faire le break et se mettre à l’abri. C’est la définition même d’un plan sans accroc. L’AJA n’avait plus mené par 3 buts d’écart à la mi-temps d’un match à l’extérieur en Ligue 1 depuis le 30 mars 1996 à Lille. Et après avoir réalisé le plus dur, les honneurs doivent être faits pour la défense. Le bloc bas auxerrois a réalisé une solide prestation pour annihiler toutes les tentatives marseillaises.

FLOPS

La noyade de Brassier et la défense marseillaise

Recruté au prix d’or à Brest l’été dernier, Lilian Brassier a pour le moment bien du mal à confirmer les espoirs placés en lui. Cela s’est encore confirmé aujourd’hui contre Auxerre. Il a mis son équipe en difficulté après cette relance complètement ratée. En effet, l’ancien défenseur de Brest pensait pouvoir libérer son équipe lorsque le cuir est venu à ses pieds mais il a loupé le ballon, le laissant filer dans son dos où Sinayoko est parti en face-à-face pour ouvrir le score. Le reste de ses comparses de l’arrière-garde n’ont guère fait mieux puisque Balerdi a raté sa relance, redonnant le ballon à Mensah sur le deuxième but de l’AJA. Le troisième et dernier but auxerrois est venu d’une mauvaise conservation du ballon et d’un mauvais alignement de Lirola sur la réception du ballon par Traorè. Les trois réalisations de l’AJA viennent d’une erreur individuelle ou collective. L’OM a été mené par un promu à la mi-temps par 3 buts d’écart au Stade Vélodrome en L1, pour la 1re fois de l’histoire. Errance, passivité, perte de balle... La défense de l’OM est toujours aussi malade avec 6 buts encaissés lors ses 3 dernières mi-temps au Stade Vélodrome.

Le manque total de réveil de l’OM

Des faux départs, cela existe au football et dans tous les sports du monde. Même à domicile, tout peut arriver. Mais dans un stade comme celui du Vélodrome, dans une ville aussi passionnée que Marseille, il est presque interdit pour un club tel que l’OM d’afficher cette passivité après avoir encaissé une ouverture du score aussi évitable. Il n’y a pas eu une seule séquence où les troupes de De Zerbi paraissaient largement supérieures. La possession a toujours été de leur côté mais les occasions franches ont été très rares, ce qui n’est pas digne d’une équipe du statut de l’OM. Au retour des vestiaires, suite aux trois changements réalisés par l’entraîneur, l’OM se devait d’afficher un autre visage mais sur les premiers instants du second acte, le 4e but de l’AJA était plus proche que le premier de l’OM... Après la réduction du score de Greenwood, on s’attendait à plus d’explosivité, d’étincelle, d’envie des Phocéens pour essayer de remonter au score et d’accrocher un point sur les 30 dernières minutes mais que nenni...