À peine érigé sur les ruines de la Nupes, le «Nouveau Front populaire» chancelle déjà

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Les quatre principaux partis de gauche ont scellé leur alliance aux élections législatives lors d’une déclaration à la presse vendredi à la Maison de la chimie. Stephane Mahe / REUTERS

RÉCIT - Des évènements en cascade ont ébranlé l’union de la gauche tout juste constituée. La candidature surprise de François Hollande annonce le début des grandes manœuvres.

Surprise ! Le «Nouveau Front populaire» avait à peine fêté son premier jour d’existence que déjà un cadeau empoisonné l’attendait. La France insoumise, l’un des quatre principaux alliés de cette coalition électorale, a publié vendredi, peu après 23h30, la liste de ses 229 candidats investis aux élections législatives du 30 juin et du 7 juillet prochains. C’est à cette heure tardive que les partenaires écologistes, socialistes et communistes découvrent que le très contesté lieutenant de Jean-Luc Mélenchon, Adrien Quatennens, récemment condamné pour violences conjugales, est bien reconduit dans la première circonscription du Nord, où il était élu il y a encore moins d’une semaine. Mais surtout, à la surprise générale, plusieurs figures historiques de LFI, en délicatesse avec le chef, n’ont elles pas été reconduites par le parti dans leur circonscription : Alexis Corbière, Raquel Garrido, Danielle Simonnet.

Les réactions acerbes des intéressés n’ont pas tardé à se faire entendre

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