Le Cross du Figaro en forme olympique

L’engouement autour du Cross du Figaro n’est pas près de s’éteindre. Encore moins lors d’une année 2024 marquée par les Jeux olympiques de Paris, le plus grand événement sportif de l’histoire. Alors qu’à la même époque l’an dernier, 8500 coureurs avaient pris le départ de cette course historique, l’organisation annonce qu’un nouveau record vient d’être établi. Et quel record ! 

Ce vendredi, un nombre d’inscriptions impressionnant de 11.500 coureuses et coureurs a été enregistré, soit près de 3000 de plus que l’an passé, pour cette 52e édition qui aura lieu le même week-end que le Téléthon (que soutient Le Figaro chaque année). Un hasard ? Non. L’effet Jeux olympiques ? Sûrement. Les longues courses du marathon, du triathlon et du paratriathlon, qui se sont déroulées dans un décor de carte postale en plein cœur de la capitale parisienne, ont su attirer d’innombrables spectateurs dans une ambiance de fête.

Et les bons résultats des Français ont inspiré les amateurs de course ou ceux qui n’osaient pas se lancer. Autres exemples, les marathons de La Rochelle, du Beaujolais, de Deauville, de Toulouse ou encore du célèbre Nice-Cannes ont enregistré ces dernières semaines des records de participation historiques. Difficile de penser, donc, que les JO n’y sont pas pour quelque chose et n’ont pas donné un nouvel élan à la course à pied…

Être matinal et en forme

Rappelons aussi que depuis le lancement de la nouvelle formule au Domaine national de Saint-Cloud, la terre d’accueil du Cross du Figaro depuis 2013 (il était installé au bois de Boulogne depuis sa création en 1961 par Gérard du Peloux et Jean Malleret), les records d’inscriptions ne cessent d’être battus malgré la concurrence. Mais, une nouvelle fois, et contrairement au soleil de cet été olympique exceptionnel, la pluie, fidèle à l’événement, devrait s’inviter au côté du petit 2 °C annoncé ce dimanche. 

Un peu plus de soleil, et c’était l’idéal

Thomas, coureur du Cross 2023

À la même époque l’année dernière, le thermomètre avait été identique. N’oubliez surtout pas les manteaux, les coupe-vent, les cagoules et les bonnes chaussures, car le parcours promet d’être boueux et glissant. « Un peu plus de soleil, et c’était l’idéal », nous avait confiés Thomas, un coureur habitué du Cross, à l’issue de la course. Mais cette année encore, la météo amènera un peu plus de difficultés.

De l’énergie, il en faudra donc… D’autant plus que l’on devra être matinal et en forme pour attaquer l’épreuve. Un premier départ aura lieu à 9 heures pour les coureurs voulant avaler 15 km ou 20 km, un second à 9 h 15 pour les marcheurs de 5 km, puis un troisième à 11 h 30 pour ceux galopant 5 km ou 10 km. 

250 bénévoles

Pour se réveiller, rien de mieux qu’un réveil musculaire et un échauffement, prévus et organisés avant le départ, des ravitaillements étant plantés tous les cinq kilomètres sur le parcours. À 7 h 30, le village sera ouvert aux participants au rond-point de la Balustrade. Histoire de, déjà, prendre la température… Des boutiques éphémères seront présentes dans le domaine, où les bénéfices des ventes de tee-shirts et autres accessoires seront reversés au Téléthon. L’argent récolté pour les inscriptions servira aussi pour la bonne cause.

À l’image des JO et de ses immanquables volontaires à la bonne humeur communicative, 250 bénévoles seront mobilisés pour l’événement ce dimanche. Ravitaillement, animation, accueil, retrait des dossards… Ils seront tous là pour vous accompagner avant, pendant et après la course. Que serait donc un Cross du Figaro sans ces petites mains ô combien importantes ? Autres records battus, 165 collaborateurs du groupe Figaro vont courir l’une des courses, 258 clients de la régie accompagnés de commerciaux participeront au Challenge de la Pub, et 389 collaborateurs du groupe Dassault (propriétaire du Figaro) sont également annoncés sur le parcours et dans le village Entreprises où seront représentés les sponsors du Cross : EY, Air Canada, Varta (partenaire de la course de nuit disputée ce vendredi), Yoplait, TCL et Waterdrop.

Si les coureurs confirmés se livreront à une course acharnée et disputée, le Cross du Figaro est aussi et surtout une épreuve adaptée à chacun. Débutants, en situation de handicap ou non, experts… L’événement est ouvert à tous. Au-delà des performances et des chronomètres, l’essentiel est de passer un bon moment, convivial, dans la bonne humeur, entre amis ou en famille. Sans oublier le café d’après-course et la traditionnelle photo souvenir d’un moment unique, après une course qui a vu s’imposer l’illustre Michel Jazy lors de la première édition le 17 décembre 1961. Les résultats seront disponibles en temps réel sur le site du figaro.fr mais aussi mardi, dans un cahier spécial publié par Le Figaro.