La vie de Hinaupoko Devèze a basculé ce samedi 6 décembre. La Tahitienne de 23 ans a été élue Miss France 2026, devant plus de six millions de téléspectateurs sur TF1. Au lendemain de cette soirée de rêve, l’étudiante en droit a été invitée sur le plateau d’Anne-Claire Coudray au journal de 13 Heures sur la Une également.
Les équipes du journal ont d’abord présenté un reportage consacré à la reine de beauté, qu’ils ont suivi dès son couronnement et durant toute la matinée. Dans ces quelques images, le public peut l’entendre déclarer : «Pincez-moi, pincez-moi ! (...) Il va y avoir un chamboulement dans ma vie, dans le sens où le rythme va être différent. (...) Je suis toujours sur mon nuage, je n’arrive pas à redescendre. C’est un petit peu compliqué, je suis en train de réaliser un peu un rêve. Je n’aurais jamais cru qu’un jour j’aurais un aussi beau dressing à ma disposition».
Un rêve devenu réalité pour Hinaupoko Devèze. Pourtant, il peut parfois se transformer en cauchemar, comme peut en témoigner Angélique Angarni-Filopon, dernière détentrice du titre, qui a dû essuyer nombre de mauvais commentaires durant son année de règne. C’est ce qu’a pointé du doigt Anne-Claire Coudray, en demandant à la jeune femme face à elle : «Miss France 2025 a appelé les Français à être plus bienveillants avec vous qu’ils ne l’ont été avec elle. Vous avez vécu toute votre vie avec les réseaux sociaux, est-ce que vous pensez que vous êtes plus armée, par rapport aux critiques ?»
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Et l’intéressée de répondre : «C’est vrai que nous sommes préparées à devenir une personnalité publique, quand nous nous sommes lancées dans cette aventure. S’il y a bien une leçon que j’ai apprise, c’est qu’on ne peut pas plaire à tout le monde. Malgré tout, j’ai réussi à dépasser ma peur du regard des autres, mon manque de confiance en moi. Aujourd’hui, je suis présente devant vous !» Car si Miss Tahiti semble aujourd’hui confiante, cela n’a pas toujours été le cas. «Alors, je rappelle aux téléspectateurs, et c’est difficile à imaginer aujourd’hui, que vous avez été complexée notamment par votre taille et par votre voix. On vous appelait la girafe, j’ai lu ça», a révélé la présentatrice.
L’occasion pour la Tahitienne d’1m82 de confier : «Exactement. Mes différences sont devenues mes forces. Bien sûr ! C’est l’étiquette facile de dire à quelqu’un qui est grand que c’est une girafe. Sacrée revanche aujourd’hui, regardez la girafe où elle est !» Un beau message d’espoir aux personnes complexées.