À trois jours de recevoir le Bayern Munich en Ligue des champions, le Paris Saint-Germain a passé une après-midi tout sauf tranquille, samedi 1er novembre, lors de la 11e journée de Ligue 1. Face à l'OGC Nice, qui restait sur deux victoires de rang au Parc des Princes en Ligue 1, les Parisiens ont dû attendre le bout du temps additionnel pour prendre l'avantage, grâce à une tête de Gonçalo Ramos, sur un ultime corner (1-0, 90+4e). Un ultime coup de casque qui permet au PSG de ne pas signer un deuxième match nul consécutif en Ligue 1, après celui concédé mercredi à Lorient (1-1). Paris conforte sa place de leader, en attendant les autres matchs de cette 11e journée.
Bête noire du PSG ces dernières saisons, notamment après avoir mis fin à la série d'invincibilité des Parisiens l'an passé, l'OGC Nice a pourtant longtemps cru obtenir un point au Parc des Princes. Après trois victoires de rang, et malgré des prestations européennes décevantes, les Niçois étaient arrivés en confiance dans l'enceinte de la porte d'Auteuil. Et ce même si le PSG pouvait compter sur le retour de Joao Neves, l'indispensable chef d'orchestre portugais du milieu de terrain parisien. Mais le collectif des champions d'Europe a longtemps été enrayé par le plan de jeu minimaliste des Niçois.
Une muraille nommée Diouf
Plus appliqués à défendre qu'à attaquer, les Aiglons ont longtemps coupé les ailes des Parisiens, littéralement, en bloquant les couloirs où brillent d'ordinaire Achraf Hakimi et Nuno Mendes. Incapable de trouver des espaces, malgré le siège de la surface niçoise, le PSG s'est longtemps cassé les dents. C'est même l'OGC Nice qui a frôlé l'ouverture du score, sur un cafouillage à la tombée d'un corner (32e). Il a fallu attendre une erreur de relance des Niçois pour voir Bradley Barcola se procurer la première vraie occasion parisienne, mais la frappe de l'international français était trop molle pour surprendre Yehvann Diouf (39e).
"Ils mettent de l’intensité, défendent un peu bas. On doit aller plus vite et ouvrir les espaces en appelant dans la profondeur. C’est un match difficile", analysait à la pause Warren Zaïre-Emery, au micro de BeIN Sport. Revenu des vestiaires avec plus d'intensité et de rythme, le PSG a peu à peu haussé le rythme. Après un premier frisson signé Joao Neves (53e), Yehvann Diouf a démarré son festival de parades. Le portier sénégalais a notamment sorti le grand jeu face à Warren Zaïre-Emery (57e), Vitinha (68e) ou Gonçalo Ramos (90+3e), alors que le Portugais avait manqué de justesse coup sur coup (80e, 81e).
Face à des Niçois inoffensifs, le PSG ne s'est toutefois jamais résigné, revigoré par les entrées en jeu de Fabian Ruiz, Kang-In Lee, Ousmane Dembélé et Gonçalo Ramos. Une détermination qui a fini par payer, sur l'ultime corner de la soirée, botté par le Sud-Coréen, dévié au premier poteau par Khvicha Kvaratskhelia, et coupé de la tête par Gonçalo Ramos pour faire exploser le Parc des Princes (1-0, 90+4e). Et offrir un succès mérité au PSG, assuré de conserver la tête du championnat, avant de se projeter sereinement sur le choc de mardi en Ligue des champions, face au Bayern Munich.