Grève des contrôleurs aériens, fin de carrière des cheminots: «C'est un scandale!»

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Jacques-Olivier Martin. Le Figaro

L’ÉDITORIAL DU FIGARO - Les 21 millions de salariés du privé se sentent à juste titre bien moins lotis que les privilégiés du train et les contrôleurs du ciel.

Jamais Georges Marchais n'aurait osé le dire à propos des cheminots, mais le nouvel accord de fin de carrière qu'ils viennent de négocier est un « scandale ». D'abord parce qu'il contrevient à l'esprit même de la récente réforme des retraites qui vise à repousser l'âge légal de départ. Or, là, c'est tout le contraire. Le nouveau texte offrira aux contrôleurs, pour ne parler que d'eux, la possibilité de stopper leur activité dix-huit mois avant la fin de carrière tout en percevant 75 % de leur salaire jusqu'à la retraite. Et SUD-rail d'applaudir : cet accord permettra « de compenser en partie les effets néfastes de la réforme des retraites ». Tout est dit !

Ensuite, parce que ces mesures d'âge ont un coût. On parle de quelques dizaines de millions d'euros chaque année, qui, comme toujours avec notre transporteur ferroviaire public, seront supportés par les clients qui subiront une énième hausse des prix des billets, et par les contribuables, véritables vaches à lait du…

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