La crise de Volkswagen, «un État dans l’État», ébranle toute l’Allemagne

L’emblème absolu de l’entrepreneuriat allemand est « malade » et sa « charpente est en feu ». Le récent constat dressé par le directeur de la marque Volkswagen, Thomas Schäfer, est sur le point de se traduire concrètement et de conduire à briser un tabou au sein de l’industriel fétiche de l’économie rhénane. Pour la première fois dans l’histoire quasi centenaire de l’entreprise, une usine du groupe pourrait fermer dans le pays. Et les garanties d’emploi accordées pour dix ans aux 684.000 salariés seraient remises en cause.

« Cela ne se fera pas avec nous », a prévenu Daniela Cavallo, la toute-puissante présidente du comité d’entreprise de Volkswagen, qui compte à lui seul 35.000 salariés et imprime sa marque au système de cogestion à l’allemande. Pour les collaborateurs de VW, la guerre avec la direction est quasiment déclarée. Il s’agit en l’occurrence d’une contre-attaque.

L’offensive a débuté lundi, lors d’un séminaire en présence d’une centaine…

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