Face à la baisse des postes d’internes, l’hôpital public devra recruter des médecins étrangers

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La Fédération hospitalière de France (FHF) dénonce un sous-financement de l’inflation, même si l’évolution des prix est moindre. Pixavril / stock.adobe.com

Confronté à un déficit qui devrait dépasser 2 milliards d’euros en 2024, les établissements appellent le privé à participer davantage à la permanence des soins.

La rentrée s’annonce compliquée dans les hôpitaux. La réforme des études de médecine menée par le gouvernement conduit à la suppression de 1500 postes d’internes dans les hôpitaux dès le 1er novembre. Or, après un pic mi-août, une quarantaine d’établissements restent « en tension », avec six établissements ayant activé le plan blanc, a reconnu mardi matin Frédéric Valletoux, ministre délégué à la Santé démissionnaire. 

« Il va falloir s’adapter. Certains établissements vont avoir recours à des praticiens étrangers, dont le nombre va sensiblement augmenter en 2024-2025, avec 1300 postes supplémentaires », a admis Arnaud Robinet, maire de Reims et président de la Fédération hospitalière de France (FHF), tout en soulignant que le nombre d’étudiants va progresser dans les années à venir.

Si la FHF se félicite d’une baisse du taux d’absentéisme à l’hôpital public - à 9,5 % en 2023 contre 11,1 % en 2022 -, ce dernier…

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