Atos, Casino, Altice... Ces entreprises prises au piège de la dette

Atos, Casino, Altice, Orpéa, Lejaby, Labeyrie, Atalian (service aux entreprises)… La liste des entreprises mal en point, car étranglées par leurs dettes ne cesse de s'allonger. En effet, il n'y a pas que l'État qui vive à crédit, les sociétés aussi se sont droguées, ces dix dernières années, à l'argent facile. « Les taux très bas les encourageaient à s'endetter. Dans les banques, les lignes de crédit étaient souvent grandes ouvertes et les entreprises obtenaient très facilement des financements », se souvient Alain Lévy, avocat associé au cabinet Ayache Salama.

Mais cette période est révolue. La hausse des taux d'intérêt décidée par la BCE pour contrer l'inflation a brutalement sonné le glas de l'argent facile et quasi gratuit, qui a conduit les entreprises tricolores à accumuler 2 059 milliards d'euros de dettes. Un montant supérieur à celui de nos voisins européens. En moins de deux ans, les taux des prêts bancaires sont passés de 1,6 % en moyenne en 2022 à près de 4,8 % à la fin…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 88% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous